- Unité des soins palliatifs

http://www.chumontreal.qc.ca/


http://www.chumontreal.qc.ca/
Hôpital Notre-Dame
   1560, rue Sherbrooke Est         
   Montréal (Québec)
   H2L 4M1         Tél: 514 890-8000



http://www.maisonneuve-rosemont.org/pages/H/joindre/HMRPavillonRosemont.aspx?lang=FR-CA
Hôpital Maisonneuve-Rosemont

Pavillon  Rosemont                                                 
4e étage, aile A
5689, boul. Rosemont
Montréal (Québec) 
H1T 2H1                     Tél: 514 252-3400




http://www.virtualhospice.ca/fr_CA/Main+Site+Navigation/Home.aspx

Que sont les soins palliatifs?

Les soins palliatifs sont des soins destinés aux patients (et à leurs familles) qui font face à une maladie mortelle. 
Les soins palliatifs permettent aux patients d’avoir la meilleure qualité de vie possible jusqu’à la fin de leurs jours. 
Les soins palliatifs sont également connus sous les noms de « soins de confort » et « accompagnement en fin de vie ».
Au Canada et ailleurs dans le monde, des soins palliatifs de qualité :
  • mettent l’accent sur les préoccupations des patients et leurs familles;
  • sont prodigués en fonction des symptômes physiques particuliers : douleur, nausée, perte d’appétit et confusion;
  • tiennent compte des préoccupations émotives et spirituelles des patients et de leurs familles;
  • respectent la dignité de la personne;
  • respectent les besoins sociaux et culturels des patients et de leurs familles;
  • sont prodigués par une équipe composée notamment de bénévoles, de travailleurs sociaux, de chefs spirituels et de personnel médical
           
Les soins palliatifs ne se terminent pas nécessairement au décès du patient. Les membres de la famille ont parfois 
besoin d'appui pendant qu’ils pleurent la perte d’un être cher et tentent de gérer la pression et le stress. 
Les programmes de soutien et de deuil font souvent partie intégrante des soins palliatifs.   
Voir aussi : La définition des soins palliatifs de l’Organisation mondiale de la santé


Quand donner des soins palliatifs?

Les soins palliatifs se donnent en tout temps et à toute personne atteinte d'une maladie à un stade avancée, 
peu importe l’âge de la personne. Augmenter le confort du patient est le plus beau geste que l’on puisse poser.
Mais à quel moment doit-on demander ou offrir des soins palliatifs? Plusieurs programmes de soins palliatifs 
refusent des patients en début de maladie. Cependant, le personnel de ces programmes peut communiquer 
avec votre équipe de soins de santé pour lui donner des conseils sur la gestion de symptômes. 
Si votre équipe de soins de santé vous aide à atténuer votre douleur ou autres symptômes, 
vous recevez des soins palliatifs.


Qui fournit les soins palliatifs?

Plusieurs fournisseurs de soins de santé font partie de l’équipe des soins palliatifs, 
toujours en fonction des besoins du patient et de la famille. Personnel infirmier, médecins de famille, 
travailleurs sociaux, fournisseurs de soins spirituels, spécialistes des soins palliatifs, ergothérapeutes, 
physiothérapeutes, préposés aux services de soutien à la personne et fournisseurs de soins à domicile, 
bénévoles en soins palliatifs et pharmaciens sont quelques-unes des personnes susceptibles de faire partie 
d'une telle équipe.
Puisque le Canada ne possède pas de programme national de soins palliatifs, le type de soins offerts peut varier 
d'une provinces à l'autre. Les fournisseurs de soins travaillent en fonction de vos besoins particuliers 
et des services offerts dans votre localité.


À quels endroits se donnent les soins palliatifs?

Les soins palliatifs se donnent n'importe où. La majorité des programmes et services pour les patients 
sont offerts au lieu de résidence, à domicile, dans une maison de soins palliatifs, à l'hôpital 
ou dans une maison de soins infirmiers. Le meilleur endroit où recevoir ces soins est celui 
qui répond le mieux à vos besoins.


À la maison

Certaines personnes préfèrent demeurer à la maison le plus longtemps possible. 
Les membres de la famille, avec l’aide de l’équipe des soins de santé, peuvent 
décider qu’ils soigneront le patient chez lui. Plusieurs communautés offrent du soutien 
et des services dans le but d’aider le patient et sa famille à fournir des soins : 
  • Services de répit
    Les membres de la famille qui donnent des soins ont besoin de repos. Plusieurs programmes de soins à domicile offrent des services de répit, où des personnes prodiguent des soins aux patients à court terme pendant plusieurs heures ou plusieurs jours afin de donner un répit aux aidants naturels.
     
Voir aussi : S'occuper de soi-même
 
  • Programmes de soins à domicile
    La majorité des programmes de soins à domicile offrent des services de soins palliatifs à la maison. Les soins infirmiers professionnels sont souvent disponibles par le biais de programmes, tout comme d’autres services à domicile.
     
  • Entreprises privées
    Certaines personnes préfèrent payer pour recevoir des soins additionnels privés à domicile. Ces entreprises procurent des soins à temps partiel, selon les besoins ou à toute heure de la journée. À moins d'avoir une l’assurance, le coût de ces services revient au patient. Parmi les services offerts :
    • infirmière/soins médicaux
    • soins personnels
    • nettoyage
    • préparation des repas
    • compagnie – camaraderie
    • transport
       
  • Bénévoles en soins palliatifs
    Plusieurs associations provinciales de soins palliatifs proposent les services de bénévoles. Après une présélection, les candidats retenus reçoivent une formation qui les aidera à offrir du soutien émotionnel, spirituel et pratique aux personnes atteintes d'une maladie à un stade avancé et à leurs familles. Les bénévoles sont jumelés avec les familles; ils peuvent se parler au téléphone ou faire des visites à domicile.

     
  • Programmes de soins palliatifs
    Dans certains centres, il existe des programmes de visites à domicile par des infirmières ou des médecins spécialisé en soins palliatifs. Même si un tel programme n'est pas offert chez vous, le personnel peut donner des conseils par téléphone sur la façon de soulager la douleur ou les symptômes. Ces programmes sont gérés par les hôpitaux. Vérifiez auprès de votre hôpital ou du service gouvernemental chargé des soins à domicile afin de connaître les soins palliatifs offerts dans votre région.
Si vous décidez de rester à la maison, vous pouvez changer d'avis quant à l'endroit où vous aimeriez finir vos jours. 
Certaines personnes préfèrent rester chez elles le plus longtemps possible. Si vous décidez de quitter la maison, 
plusieurs autres endroits offrent des soins palliatifs.  Voir aussi : Finir sa vie chez soi : ce qu'il faut savoir


Résidence de soins palliatifs

Une résidence de soins palliatifs fournit des soins permanents dans un environnement domiciliaire. 
Ce type de résidence permet d`accueillir les patients pour quelques jours afin de permettre aux proches de se reposer. 
Malheureusement, il manque de ce type de résidence au Canada pour combler la demande croissante de personnes 
qui nécessitent des soins palliatifs.
Ces résidences donnent priorité aux patients qui sont aux derniers stades de leur vie et dont l’espérance de vie 

est limitée à quelques mois. Le personnel porte une attention particulière aux symptômes physiques tels que la nausée 
et la constipation, qui doivent être traités pour assurer le bien-être du patient. Le personnel voit également aux aspects 
émotionnels et spirituels des patients. Le patient peut vouloir se faire rassurer qu'il recevra les mêmes soins que dans 
un centre de soins palliatifs.
Les soins obtenus dans ces résidences ne sont pas toujours couverts par le régime de santé public. 

Le cas échéant, la famille devra payer des frais quotidiens. 
Certains régimes d'assurance privés couvrent toutefois ces frais.


Hôpitaux

Plusieurs hôpitaux ont du personnel ayant une formation en soins palliatifs. 
Ces personnes travaillent conjointement avec le patient et l'équipe de soins médicaux.
Certains hôpitaux ont des unités spécialisées en soins palliatifs pour les patients présentant 

des symptômes plus graves. Ces unités offrent plus d'intimité et un environnement semblable à la maison. 
Par contre, elles ne sont pas pour de longs séjours. Lorsque les symptômes sont stabilisés, 
le patient sera transféré dans une autre unité à l'hôpital, au centre de soins palliatifs ou à sa résidence.


Les maisons de soins infirmiers

Les maisons de soins infirmiers offrent souvent des services de soins palliatifs.  
Pas besoin d'être un résident de longue date pour y recevoir des soins palliatifs.  
Les personnes atteintes d'une maladie à un stade avancé emménagent parfois 
dans une maison de soins infirmiers pour y recevoir des soins palliatifs. 
 

Ces établissements ont parfois accès à des équipes spécialement formées en soins palliatifs.  
Les membres de ces équipes apportent leur soutien et travaillent avec le patient, ses proches 
et ses fournisseurs de soins de santé pour faciliter la gestion des symptômes. Ils apportent 
aussi leur aide au moment de prendre des décisions délicates afin que le patient 
reçoive les meilleurs soins possibles.


Comment trouver des soins palliatifs au Canada?

Parlez à votre médecin, travailleur en soins à domicile ou autre soignant. 
Vous pouvez aussi communiquer avec l'association des soins palliatifs de votre province ou de votre territoire.






 

   

  Signes que la mort est proche




La plupart d’entre nous ne savent pas à quoi s’attendre quand une personne s’approche de la mort. 
L’inconnu fait souvent très peur, alors comprendre ce qui peut se passer peut aider à atténuer la peur 
et l’anxiété de la personne mourante, de sa famille et de ses aidants.

En général, quand une personne s’approche de la mort, ses fonctions corporelles commencent à ralentir. 
Mais il est important de comprendre que chaque situation est différente. Manifester l’un ou plusieurs des 
signes suivants ne signifie pas nécessairement que la fin est proche.

La respiration change quand on s’approche de la mort. Elle peut ralentir ou être rapide et superficielle. 
Il arrive que la personne cesse de respirer plusieurs secondes à la fois. On observe couramment un 
modèle de respiration irrégulière appelé respiration de Cheyne-Stokes chez les personnes qui se meurent : 
la respiration est très profonde et rapide, puis courte, et ensuite la personne ne respire plus pendant un 
certain temps.

Du mucus peut s’accumuler au fond de la gorge de la personne, provoquant des râlements ou des 
gargouillements quand elle respire. Ces bruits peuvent inquiéter les membres de la famille et les 
visiteurs, mais la personne n’est habituellement pas consciente qu’ils se produisent.

La respiration peut être ainsi facilitée :
  • être couché sur le côté ou avoir des oreillers sous la tête et derrière le dos;
  • recevoir une oxygénothérapie (pour certaines personnes);
  • utiliser un humidificateur;
  • prendre des médicaments pour réduire la quantité de mucus;
  • la succion effectuée par l’équipe de soins pour enlever l’excès de mucus.

En s’approchant de la mort, une personne peut dormir davantage, être somnolente ou être 
difficile à réveiller. Elle peut tomber endormie alors qu’elle parle. Elle peut aussi perdre 
lentement conscience au cours des jours ou des heures qui précèdent sa mort.

Quand on visite une personne atteinte d’un cancer avancé, il est bon de se rappeler :
  • que les visites peuvent être fatigantes et difficiles pour une personne qui se meurt.
    • Planifiez les visites et les activités lorsque la personne est éveillée et plus alerte.
    • Il faut que les visites soient de courte durée et qu’il n’y ait que peu de personnes à la fois.
    • Planifier les visites peut aider tout le monde à passer du temps avec la personne.
     
  • qu’il peut lui être difficile de bavarder ou de rester éveillée.
  • qu’elle peut parfois se refermer ou être moins sociable parce qu’elle se prépare mentalement à la mort; faites-lui savoir que ça ne pose pas de problèmes.
  • qu’elle peut vous entendre même si elle est inconsciente et pas en mesure de vous répondre.
    • Parlez-lui directement. Vous pouvez aussi la toucher doucement quand vous lui parlez.
    • Parlez de sujets qui pourraient l’énerver ailleurs que dans sa chambre.

Il arrive qu’une personne qui se meurt devienne agitée, anxieuse ou confuse. 
Cette confusion et cette désorientation portent parfois le nom de délire.

La personne en délire peut ne pas reconnaître des proches ou des amis, 
savoir quel jour ou quelle heure il est ou bien où elle se trouve. Elle peut aussi 
voir des choses que les autres ne voient pas ou bien leur parler (hallucinations) 
ou encore commencer à s’inquiéter. Elle peut essayer de sortir de son lit ou 
bouger davantage quand elle est couchée. Elle peut modifier complètement 
son cycle de sommeil et ainsi dormir le jour et rester éveillée la nuit. 
Une personne en délire peut faire des mouvements saccadés avec ses bras 
et ses jambes qu’elle ne peut pas maîtriser. Elle peut aussi perdre le contrôle 
de sa vessie ou de son intestin.

Le délire peut être causé par bien des facteurs, dont les médicaments, 
la maladie, les métastases au cerveau, les changements du métabolisme 
et les infections. Le délire peut apparaître rapidement en quelques heures 
ou quelques jours. Si on trouve la cause sous-jacente du délire, l’équipe 
de soins la traitera.

Le délire peut bouleverser les membres de la famille et les aidants, 
en particulier si leur proche devient agressif ou méchant. Essayez 
de vous rappeler qu’une personne en délire n’est pas consciente 
de sa façon d’agir et que ses actions ne reflètent pas ses vrais 
sentiments ou ses croyances.

Il est normal de se sentir mal à l’aise ou nerveux auprès d’une personne 
en délire. Suivre ces conseils peut aider à calmer et à sécuriser la personne.
  • Soyez calme et rassurant.
  • Parlez lentement et doucement.
  • Rappelez-lui gentiment l'heure, l'endroit où elle est et le nom 
  • des personnes présentes dans la pièce.
    • Mettre une horloge et un calendrier près d’elle peut aider.
  • Ne retenez pas ses mains et ne les attachez pas si elle tire 
  • sur les draps ou ses vêtements.
  • Toucher ou caresser doucement la personne est souvent 
  • réconfortant pour elle.
  • Laissez une lumière douce et indirecte dans la pièce 
  • qui ressemble au cycle du jour et de la nuit.
  • Faites jouer de la musique douce dans la pièce 
  • pour créer une ambiance calmante.
  • Réduisez le nombre de visiteurs pour éviter de la rendre confuse.
  • Si la personne a des hallucinations, 
  • rappelez-vous que les choses existent vraiment pour elle. 
  • Vous n’avez pas à prétendre que vous avez aussi ces hallucinations, 
  • mais vous n’avez pas besoin de lui dire 
  • que ses hallucinations ne sont que le fruit de son imagination.

L’équipe de soins pourrait recommander des médicaments 
qui aideraient à apaiser son anxiété et à la rendre plus confortable.



Quand la fin approche, le corps ralentit. La personne n’a pas besoin 
d’autant de nourriture et de liquides qu’avant, alors elle n’a ni faim ni soif. 
Ne vous fiez pas à votre instinct, mais essayez de la laisser décider 
quand elle veut boire ou manger et ce dont elle a envie.

La personne qui s’approche de la mort peut avoir de la difficulté à avaler. 
Ne la forcez pas à manger ou à boire si c’est le cas, car elle pourrait 
s’étouffer ou risquer davantage d’attraper une infection pulmonaire.

Pour que votre proche reste confortable, vous pouvez :
  • lui offrir souvent des liquides sous forme de gorgées d'eau, de morceaux 
  • de glace ou de jus par exemple;
  • soulager sa bouche sèche à l’aide d’un tampon ou d’un vaporisateur hydratant;
  • maintenir ses lèvres humides en y appliquant un baume ou un lubrifiant.

Certaines personnes perdent le contrôle de leur vessie ou de leur intestin 
parce les muscles du bassin sont relâchés. Il arrive qu’on se serve d’un tube  
(sonde) pour drainer les urines, qui peuvent être plus foncées et moins fréquentes.

Pour que votre proche reste confortable, vous pouvez :
  • le garder propre et au sec;
  • protéger la literie d’un revêtement protecteur et le changer quand il est sale.

Quand la fin approche, la peau peut changer. Elle peut sembler pâle, 
couperosée ou bleuâtre. Elle peut devenir mince, sèche et floconneuse. 
Des rougeurs peuvent apparaître sur les articulations des mains et des jambes. 
Les mains ou les pieds peuvent être froids au toucher.

Pour que votre proche reste confortable, vous pouvez :
  • le couvrir de couvertures ou de draps légers;
  • ne pas utiliser de couverture électrique ou de coussin chauffant 
  • puisqu'ils risquent de causer des brûlures;
  • lui donner des bains d’eau tiède et le laver avec un nettoyant 
  • non asséchant et assécher complètement sa peau;
  • appliquer un hydratant léger et non parfumé sur sa peau en massant;
  • éviter de frotter les régions rouges ou celles où la peau est mince.

Il arrive que l’état d’une personne qui s’approche de la mort 
s’améliore brièvement et de façon inattendue. Elle est plus alerte 
et peut interagir avec ceux qui l’entourent. Les membres de la famille 
peuvent espérer que cette amélioration temporaire signifie que la personne 
ira mieux et que le pronostic n’était pas le bon. Aussi difficile que cela puisse être, 
il est important de se rappeler que ces changements ne sont que temporaires 
et que l’état de la personne s’aggravera de nouveau.

Cette période pourrait vous permettre de partager des émotions 
ou des pensées sérieuses avec la personne mourante et d’établir 
un lien plus profond au cours des derniers jours 
ou des dernières heures précédant sa mort.

http://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-journey/advanced-cancer/signs-that-death-is-near/?region=qc
 

Je me Souviens ,... 2010 / 2011

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